Charles
Simonds est né à New York en 1945.
Il est une figure majeure de la scène artistique
internationale des cinquante dernières années. Créateur
prolifique, proche des artistes environnementalistes américains et
du Land Art comme Robert Smithson, il a construit une œuvre
originale à travers la sculpture, la performance, le film et
l’architecture.
Dès 1970, il invente
une civilisation d'hommes minuscules :les little people
Ils
vivraient
dans des habitations de petites briques assemblées avec
minutie.
Charles Simonds construit leurs demeures, à demi ruinées, dans les quartiers populaires de New York, en incrustant ses "Dwellings" de terre glaise, tels des joyaux, aux murs lépreux de bâtisses abandonnées.
Charles Simonds construit leurs demeures, à demi ruinées, dans les quartiers populaires de New York, en incrustant ses "Dwellings" de terre glaise, tels des joyaux, aux murs lépreux de bâtisses abandonnées.
Les passants le regardent travailler et se mettent à lui raconter les difficultés de leur vie; le sculpteur évoque les générations successives, les chasseurs séjournant dans les failles des parties hautes et les pasteurs qui vivaient en bas.
Les demeures fragiles ont une vie éphémère , soumises aux intempéries et à la bonne garde des habitants.
Dans
la brèche d’un mur de briques, sur le rebord d’une fenêtre
rarement ouverte, au bord abîmé d’un trottoir au ras de la
chaussée ou sur un tas de gravats restant de la destruction d’un
bâtiment, Charles Simonds appose une couche irrégulière de glaise
à modeler qu’il saupoudre ensuite de sable, de poussière. Puis, à
l’aide d’une pincette, il pose des minuscules parpaings de terre
formant des sortes de hameaux, de villages plus ou moins achevés ou
paraissant ruinés (voir les films Dwellings, 1972, réalisé
par David Troy, et Dwellings Winter, 1974, réalisé par Rudy
Burckhardt).
Au cours de voyages, Charles Simonds a continué son travail minutieux, à Pékin, à Paris ou à Venise; chaque fois les petites briques s'accrochent aux murs décrépits et servent de lien entre lui et les populations locales.
Ces
constructions présentent la facture archéologique d’une
civilisation précolombienne imaginaire disparue, mais fortement
inspirée de l’architecture des indiens d’Amérique pueblo.
Parc national du Mesa Verde |
L'ancien village troglodyte de Cliff Palace, dans le Mesa Verde |
Actuellement, il ya des villages pueblos en Arizona, au Nouveau-Mexique et dans la vallée du Rio Grande. La très grande majorité des Indiens pueblos parle anglais, en plus de la langue première : le Hopi, le Keresan, le Tewa et le Zuñi.
Ces pueblos sont toujours habités, bien que beaucoup de familles se soient installées dans des villages aux environs et ne reviennent qu'au moment des cérémonies. Chaque pueblo tire une grande partie de leurs ressources du tourisme (entrée du pueblo, vente d'objets artisanaux comme la poterie). Quelques-uns ont ouvert des casinos et des terrains de golf.
Significations :
Son travail engage une réflexion complexe mettant en relation, comparable,
d'une part, les statuts ambigus de l’artiste comme individu « non
fonctionnel » et d'autre part, ceux des indiens d’Amérique comme communauté
survivante d’un génocide et d’un monde irrémédiablement
disparu.
Ces communautés apparaissent comme étrangères à l’ordre établi de l’avoir d'une société de consommation américaine , ils ne
survivent pourtant qu’à l’abri des failles de l’« enfer
climatisé » du capitalisme néolibéral tout en lui résistant
par leur différence irréductible et leur culture.
Charles Simonds poursuit son oeuvre de nos jours. Il se concentre sur des sculptures qui ne sont plus installées in situ dans la rue ; mais qui conservent ses techniques et matériaux initiaux.
Pour en savoir beaucoup plus, RDV sur le site de l'artiste : http://www.charles-simonds.com/dwellings.html
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